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On distingue trois grandes périodes :
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1. La frappe au marteau, des origines
au XVIè siècle
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1582 :
Vitrail de Strasbourg, détail.
Sur ce vitrail montrant un
atelier monétaire, on voit un ouvrier réduire à coups de marteau
l'épaisseur d'une plaque de métal dans laquelle les flans sont ensuite
découpés à la cisaille, puis limés et martelés pour atteindre le poids et
l'épaisseur voulus.
Le monnayeur procède à la frappe proprement dite :
Sur le coin fixe il pose le flan, puis au-dessus, le coin mobile tenu à
la main.Il imprime alors plusieurs coups avec un marteau.
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2. La frappe au balancier, depuis 1550
environ
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Vers 1550, l'orfèvre allemand Marx
Schwab invente la frappe au balancier.
Henri II (1547-1559) importe les nouvelles machines : laminoir,
découpoir, balancier . 8 à 12 hommes se relayaient tous les quarts
d'heure pour manœuvrer les bras entraînant la vis qui frappe les
médailles.
Henri II se heurta à l'hostilité des monnayeurs ; le procédé ne sera
utilisé que pour des pièces de faible valeur, les médailles et les
jetons.
Il se généralise en 1645 pour la frappe des monnaies.
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balancier
pour la frappe des médailles de Louis XIV
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3. La presse monétaire, depuis 1830
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Dietrich Uhlhorn, mécanicien allemand, invente vers 1830
la presse monétaire qui porte son nom.
Cette machine substitue à la pression de la vis du balancier celle
exercée par un levier.
La presse Uhlhorn est exposée au musée.
La presse Thonnelier, installée à Paris en 1845, est mue par la vapeur
puis par l'électricité.
De nos jours, les presses modernes ont des cadences très rapides :
voyez notre usine de Pessac.
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